Voici ce que vous allez trouver dans cet article sur les marketplaces :
Comprendre la catégorisation produit sur les marketplaces : une étape clé de l’intégration
Quand on pense à vendre sur une marketplace, les premières choses qui viennent à l’esprit sont souvent les photos produits, les titres accrocheurs, les prix compétitifs… Bref, tout ce qui saute aux yeux. Mais avant même de peaufiner votre fiche produit, il y a un passage obligé, souvent sous-estimé et pourtant décisif : la catégorisation.
Vous avez un bon produit, un prix compétitif, des visuels de qualité… et pourtant, il ne se vend pas sur la marketplace ? Peut-être n’est-il tout simplement pas là où vos clients l’attendent.
Catégorisation produit : de quoi parle-t-on exactement ?
Avant de penser optimisation, SEO ou fiche produit enrichie, il faut tout d’abord s’assurer de placer votre produit au bon endroit, c’est-à-dire dans la bonne catégorie de la marketplace.
Pas « à peu près », pas « ça ira », mais exactement là où il doit être pour être visible, compréhensible, et conforme aux exigences de la plateforme.
La catégorisation, c’est cette étape clé de l’intégration qui consiste à associer chaque produit à une catégorie précise définie par la marketplace.
– Un tabouret de bar ira dans “Mobilier > Chaises & tabourets”,
– Un shampooing solide dans “Beauté > Hygiène > Cheveux > Soins capillaires”…
Bref, chaque produit a une place attitrée dans l’arborescence, et il faut la trouver. Sans ça, il risque de se retrouver au mauvais endroit — ou pire, de ne pas apparaître du tout.
Ce travail fait partie du processus d’intégration du catalogue sur les marketplaces. Il ne s’agit pas ici d’enrichir le contenu de la fiche, mais de respecter la structure attendue par chaque plateforme. Amazon, Cdiscount, ManoMano, BackMarket… toutes ont des arborescences différentes, des noms de catégories propres, parfois des sous-catégories très fines, avec des critères d’attribution spécifiques. Il ne suffit donc pas de deviner. Il faut s’aligner exactement avec leurs attentes.
Catégorisation ? Optimisation ? ne confondons pas tout !
On confond souvent catégorisation et optimisation. Pourtant, ce sont deux étapes distinctes dans l’intégration d’un produit sur une marketplace, qu’il est important de distinguer.
– La catégorisation est une étape technique : elle permet de faire apparaître le bon produit, au bon endroit, dans le bon rayon de la marketplace.
– L’optimisation intervient ensuite : cette étape consiste à travailler le contenu de la fiche produit (titre, images, description, mots-clés, etc.) pour qu’elle soit plus attractive, mieux référencée, et qu’elle convertisse mieux.
L’un ne va pas sans l’autre, mais la catégorisation arrive en premier. C’est elle qui détermine si votre produit est visible, et dans quel contexte. Mal catégorisé = mal exposé = peu de ventes. C’est aussi simple que ça !
En résumé : vous pouvez avoir la meilleure fiche produit du monde, elle ne servira à rien si elle est mal catégorisée. Si cette étape est négligée, tout le reste (images, prix, SEO, campagnes sponsorisées…) risque en effet d’être inefficace.
Pourquoi une bonne catégorisation produit peut (vraiment) booster vos ventes
Vous pensez que catégoriser un produit, c’est juste une formalité technique ? Erreur stratégique. En réalité, c’est souvent la frontière invisible entre un produit vu… et un produit vendu.
Apparaître au bon endroit, au bon moment
Une fiche produit bien construite, c’est bien. Une fiche produit bien catégorisée, c’est visible. Et sur une marketplace, la visibilité, c’est la monnaie d’échange. Quand un produit est rangé dans la bonne catégorie, il bénéficie de bénéfices concrets :
– Une meilleure visibilité dans les rayons de la marketplace : vos produits apparaissent là où les acheteurs les attendent. Pas dans un coin perdu, mais au bon endroit, au bon moment.
– Un meilleur référencement dans les résultats de recherche : les marketplaces s’appuient sur la catégorisation pour affiner leurs suggestions et proposer des résultats pertinents. Un produit bien rangé, c’est un produit plus facile à trouver.
– Une meilleure performance des campagnes sponsorisées : certaines plateformes, comme Amazon ou Cdiscount, utilisent les catégories pour définir les enchères, les audiences ou les placements publicitaires. Résultat : un produit mal catégorisé coûte plus cher… pour moins de résultats.
– Un taux de conversion optimisé : les acheteurs qui trouvent vos produits dans la bonne catégorie sont plus qualifiés. Ils ont déjà une intention d’achat claire. Pas besoin de les convaincre qu’ils sont au bon endroit : ils le sont déjà !
Catégoriser, c’est préparer le terrain pour tout le reste
La catégorisation n’est pas seulement un filtre d’entrée, c’est aussi un socle de travail pour toutes vos actions marketing : SEO, campagnes sponsorisées, gestion des flux produits, comparateurs, marketplaces étrangères… Tout part de là.
– Gagnez un temps précieux dans la gestion des flux et des mappings.
– Réduire les erreurs de mapping (produits refusés, mal exposés, mal indexés) ;
– Automatiser plus facilement votre diffusion sur plusieurs canaux, grâce à des correspondances claires entre vos propres catégories et celles des plateformes ;
– Améliorer l’expérience d’achat, ce qui impacte directement vos taux de clics, de conversion, et in fine… votre chiffre d’affaires.
En clair : bien catégoriser, c’est préparer le terrain pour mieux scaler.
Une opportunité stratégique, pas un simple formalisme
Trop d’e-commerçants considèrent encore la catégorisation comme une case à cocher. Mais en réalité, bien maîtrisée, elle devient un atout stratégique. Plus vous alignez vos produits avec la logique de chaque marketplace, plus vous devenez visible, compétitif et rentable. Les plateformes valorisent les catalogues bien structurés. Les algorithmes aussi. Et vos clients ? Ils trouvent ce qu’ils cherchent. C’est gagnant sur toute la ligne.
À retenir : au-delà du fait qu’elle soit une étape obligatoire, la catégorisation est aussi un accélérateur de performance. Elle conditionne la visibilité, l’accessibilité, la pertinence et l’efficacité de tout le reste. En la soignant dès le départ, vous posez les bases pour une croissance durable.
Mettre en place une catégorisation produit efficace : méthodes et outils
Vous l’avez compris : catégoriser, ce n’est pas juste “ranger” un produit. C’est poser les fondations de votre stratégie multicanale. Mais concrètement, comment bien catégoriser son catalogue ? Comment s’assurer que chaque fiche produit se retrouve dans la bonne case, sur chaque plateforme, sans passer des heures à naviguer entre des centaines de sous-catégories ni commettre d’erreurs ? C’est ici qu’on passe du pourquoi… au comment.
Tout commence chez vous : une base propre, c’est la clé
Avant de penser mapping et marketplaces, il faut s’assurer que votre propre catalogue est en ordre de marche. Car oui, une catégorisation réussie commence en interne :
– Structurez votre arborescence produit : si votre catalogue est un fourre-tout, impossible d’établir des correspondances fiables avec les catégories des marketplaces. Clarifiez les grandes familles, affinez les sous-niveaux.
– Identifiez les caractéristiques clés : usages, types de produits, matières, marques… Plus votre segmentation est fine, plus le travail en aval sera simple.
– Nettoyez vos données : pas de catégorisation efficace sans un minimum de rigueur dans les titres, descriptions, attributs ou codes EAN. Oubliez les titres fourre-tout, les descriptions bancales ou les champs vides. Une donnée propre, c’est une donnée exploitable.
Conseil : pensez “précision” dès la saisie produit. Chaque champ bien rempli vous fera gagner un temps précieux au moment de la catégorisation. Une bonne structure interne = une base solide pour un mapping propre vers les marketplaces.
Faire matcher vos catégories avec celles des marketplaces : le rôle clé des intégrateurs de flux
Chaque marketplace a son propre langage. Il est impossible d’appliquer une logique unique à toutes. Ce qui s’appelle “Meubles de jardin” chez l’un devient “Mobilier extérieur” chez l’autre. Et ne parlons même pas des sous-catégories… Heureusement, vous n’avez pas besoin de faire ça à la main. Pour éviter les erreurs et gagner en efficacité, les gestionnaires de flux sont vos meilleurs alliés. Notre agrégateur de flux marketplace Iziflux simplifie considérablement la catégorisation produit en vous permettant de :
– Faire correspondre automatiquement vos catégories internes avec celles des marketplaces, grâce à des mappings personnalisables.
– Mettre en place des règles dynamiques (basées sur des valeurs de champs, de catégories internes, ou de mots-clés) pour catégoriser automatiquement les nouveaux produits.
– Centraliser la logique de catégorisation pour toutes les plateformes. Cela évite les erreurs, les oublis et les re-saisies multiples.
– Mettre à jour en masse les correspondances dès qu’une arborescence évolue côté marketplace. Une seule action suffit pour tout recalibrer.
– Accéder aux taxonomies officielles à jour, intégrées dans l’outil, pour toutes les marketplaces connectées.
– Bénéficier de contrôles qualité intégrés : alertes si une catégorie obligatoire n’est pas renseignée, détection des erreurs de correspondance et des produits non mappés, etc.
Interface Iziflux
En résumé : un intégrateur de flux efficace vous permet de transformer une corvée manuelle en un process fiable, pilotable depuis un seul outil : fini le temps perdu à naviguer entre les back-offices. Vous n’avez plus besoin de reprendre produit par produit, même en cas de mise à jour massive du catalogue ou d’intégration d’un nouveau canal de vente.
Créer des règles dynamiques : le vrai levier d’automatisation
Les bons intégrateurs de flux permettent d’aller bien plus loin que le simple mapping de catégorie. Grâce aux règles dynamiques, vous pouvez automatiser une catégorisation complexe sur la base de conditions multiples.
Un exemple ? Vous vendez des articles dans une catégorie source “Équipement extérieur”. Voici comment affiner en fonction du contenu de vos fiches :
SI [titre] contient “plancha” ? ALORS catégorie marketplace = Jardin > Barbecue > Plancha
SI [titre] contient “pergola” + [matière] = aluminium ? ALORS catégorie = Jardin > Pergola > Aluminium
SI [titre] contient “tonnelle” + “pliable” ? ALORS catégorie = Jardin > Tente & tonnelle > Pliante
Astuce : commencez par des règles simples à base de mots-clés (dans le titre ou la description), puis affinez avec des combinaisons (titre + attribut + catégorie source). Cela réduit fortement les erreurs d’aiguillage et améliore la précision du mapping.
Catégorisation produit : les erreurs fréquentes à éviter
Les erreurs fréquentes à éviter (et comment les contourner)
– Se contenter de la première catégorie “à peu près adaptée” : vous ratez le bon rayon… et donc vos clients.
– Ignorer les sous-catégories : elles jouent souvent un rôle clé dans le SEO interne et l’algorithme de tri. Ce sont ainsi sont souvent elles qui apportent le plus de visibilité.
– Utiliser la même catégorisation pour toutes les marketplaces : mauvaise idée. Nous l’avons vu plus tôt : chaque plateforme a ses propres exigences auxquelles il est indispensable de se conformer, sous peine de passer en dessous des radars des plateformes !
– Négliger la mise à jour des règles dynamiques lors des évolutions de l’offre ou des taxonomies : les arborescences évoluent, les usages changent.
– Catégoriser une fois pour toutes, sans surveiller ni ajuster régulièrement : ces règles peut être la source d’erreurs silencieuses.
Rappelez-vous : une bonne catégorisation ne se fait pas “à la volée”. Elle se construit avec méthode, en s’appuyant sur des données propres, des outils adaptés et une logique de test & learn. En mettant en place un système basé sur des règles dynamiques combinées à des taxonomies marketplace à jour, vous faites de la catégorisation un processus fiable, scalable, et directement relié à vos objectifs de performance commerciale.
